Accueil des nouveaux Palaisiens : un franc succès !

Le samedi 20 novembre à 11h00, les nouveaux Palaisiens étaient conviés à l’hôtel de ville pour une présentation de leur commune d’adoption. Environ 150 personnes avaient fait le déplacement, ce qui témoigne d’un intérêt évident de nos concitoyens pour la vie de leur cité. Le petit film de présentation de notre commune était très réussi, présentant les différents quartiers ainsi que les équipements publics. Les choses se sont évidemment gâtées au moment du jeu des questions réponses avec le maire. Petit exercice d’interprétation :

Question : pourquoi une ville comme Palaiseau n’a-t-elle toujours pas de piscine digne de ce nom ?

Réponse du maire : on y travaille et j’ai une bonne nouvelle, la CAPS devrait la réaliser d’ici 2012/2013.

Ce qu’il fallait entendre : la piscine est une promesse électorale de 2001, réitérée en 2008 et pour laquelle le maire ne s’est jamais donné les moyens financiers pour la réaliser.


Question : pourquoi la piste cyclable s’arrête-t-elle devant Polytechnique, pour reprendre à la Vauve ?

Réponse du maire : l’école Polytechnique ne veut pas accepter de laisser passer le dernier tronçon dans son enceinte, mais on y travaille.

Ce qu’il fallait entendre : le projet, bouclé en 2007, prévoyait de passer au sud de Polytechnique moyennant plus d’un million d’€ de travaux. Trop cher, infaisable ? En tout état de cause, le président de la CAPS vient de changer d’avis et sollicite Polytechnique.


Question : pourquoi pas plus de places de crèches ?

Réponse du maire : plus on fait de places de crèches et plus ça attire les jeunes dans la ville. On ne peut donc pas suivre financièrement.

Ce qu’il fallait entendre : le PLU de 2006 fait littéralement exploser la population de la ville et la municipalité n’a rien prévu comme infrastructures et équipements publics pour accueillir les nouveaux Palaisiens.


Conclusion du maire qui tenait à aborder un dernier thème : les impôts sont élevés à Palaiseau du fait du haut niveau du service public et à cause de la dette. Ce qu’il fallait entendre : le maire refuse d’étudier sérieusement une baisse du train de vie de la commune et avec l’emprunt contracté pour le cinéma, n’est parvenu qu’à stabiliser la dette sans la baisser.

L’enseignement à tirer de cet exercice : il faut toujours décrypter les messages du maire sous peine de désinformation.


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