Grand Paris : le débat public touche à sa fin

 

Salle comble pour le débat public sur le Grand Paris dans le grand amphi de Supelec. Le mercredi 19 janvier 2011, les habitants de Palaiseau, Orsay, Gif et des environs ont débattu sur le projet du métro automatique dont une station est prévue sur le plateau de Saclay.

Le débat passionne : depuis septembre, 15.000 personnes se sont déplacées dans les différentes réunions organisées par la CNDP (commission nationale du débat public), 150.000 visiteurs ont surfé sur le site dédié, 700 « cahiers d’acteurs » ont été rédigés par les franciliens, les associations, les collectivités locales.
A Supelec, cependant, le débat a été un peu particulier. Comme l’a très bien rappelé le maire de Bièvres, l’Etat et la Région sont sur le point de trouver un accord sur le sujet des transports et l’articulation entre le « Grand Huit » (projet de l’Etat de grand métro automatique souterrain reliant les grandes banlieues entre elles) et le projet « Arc Express » (projet de la Région, tourné vers la petite couronne). Le point de blocage c’est le plateau de Saclay. Toutefois ce blocage est essentiellement dû aux élus locaux et en premier lieu au président de la CAPS et maire de Palaiseau.

De plus en plus isolé, F Lamy ne sait plus comment continuer à marquer sa différence devant un projet que tout le monde souhaite voir aboutir. Sa dernière martingale ? Un tramway (ou un tram-train, ses propos ne sont pas très clairs sur le sujet) en lieu et place de l’actuel TCSP, avec 22 arrêts pour 26 km de tracés et une vitesse moyenne de 18 km/h. Pour le métro automatique reliant Orly à Saclay en 12 mn, il faudra se revoir « dans six ou sept ans pour voir si c’est bien utile ».

Pourquoi cette clause de revoyure ? Pourquoi cette opposition systématique ?

Lorsque l’on sait que le bouclage de l’A86 a mis 42 ans et a coûté 40 milliards d’€, il est évidemment urgent de commencer le plus tôt possible les travaux pour ces nouvelles infrastructures dont nous aurons évidemment besoin dans les 20 prochaines années.

Lorsque l’on sait également que la rénovation du réseau RER existant est un projet à part et que les crédits du Grand Paris « n’affecteront en rien » la rénovation de l’existant, on ne comprend vraiment pas pourquoi certains continuent à opposer les deux sujets.

Et puis pourquoi  nous Palaisiens devrions être les grands exclus du Grand Huit ? Pourquoi notre maire ne se bat-il pas pour obtenir un arrêt près de l’école Polytechnique ? L’actuel TCSP est d’ores et déjà saturé et le développement de la partie Ouest de Polytechnique, voulue par le maire, ne va pas arranger les choses.


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