L’Essonne n’est pas un département épargné par la délinquance. Traditionnellement cependant, le journal télévisé se fait plutôt l’écho d’événements qui se déroulent à Evry ou à Corbeil.
Pour autant, depuis quelque temps la presse locale a entamé une curieuse litanie : en octobre 2010, l’opticien Mod-Optic, rue de Paris a été cambriolé ; 10 jours plus tard ce sont 1 kilo de cocaïne et 8 kilos de cannabis qui ont été saisis dans une voiture à Palaiseau. En décembre c’est une boulangerie du Pileu qui a été victime d’un vol à main armée en tout début de soirée. Chaque mois, parfois à plusieurs reprises, un fait divers vient alimenter la chronique palaisienne.
Tout cela concourt à un certain malaise, de plus en plus palpable. Nos élus ont été directement contactés par des habitants du centre ville qui nous relatent les soirées et les nuits parfois agitées du cœur de notre cité : caillassage de voitures, menaces envers des passants, allées et venues très bruyantes bien après minuit. Ceux qui en ont le courage portent plainte, les autres se taisent.
Palaiseau n’est pas les Tarterêts ou les Pyramides, mais Palaiseau n’est pas non plus un îlot de tranquillité épargné par la violence. La dernière chose à faire serait de minimiser le problème.
Il est important d’en parler et, au delà, de réfléchir à des solutions avant que les choses ne se dégradent. La vidéosurveillance pourrait constituer un début de réponse. La parole est également une réponse : il ne faut pas hésiter à porter plainte lorsque les faits le justifient.
Insécurité à Palaiseau : faut-il s’inquiéter ?
Pour autant, depuis quelque temps la presse locale a entamé une curieuse litanie : en octobre 2010, l’opticien Mod-Optic, rue de Paris a été cambriolé ; 10 jours plus tard ce sont 1 kilo de cocaïne et 8 kilos de cannabis qui ont été saisis dans une voiture à Palaiseau. En décembre c’est une boulangerie du Pileu qui a été victime d’un vol à main armée en tout début de soirée. Chaque mois, parfois à plusieurs reprises, un fait divers vient alimenter la chronique palaisienne.
Tout cela concourt à un certain malaise, de plus en plus palpable. Nos élus ont été directement contactés par des habitants du centre ville qui nous relatent les soirées et les nuits parfois agitées du cœur de notre cité : caillassage de voitures, menaces envers des passants, allées et venues très bruyantes bien après minuit. Ceux qui en ont le courage portent plainte, les autres se taisent.
Palaiseau n’est pas les Tarterêts ou les Pyramides, mais Palaiseau n’est pas non plus un îlot de tranquillité épargné par la violence. La dernière chose à faire serait de minimiser le problème.
Il est important d’en parler et, au delà, de réfléchir à des solutions avant que les choses ne se dégradent. La vidéosurveillance pourrait constituer un début de réponse. La parole est également une réponse : il ne faut pas hésiter à porter plainte lorsque les faits le justifient.