Bis repetita non placent *

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de septembre
C’est à y perdre son latin ! Les tarifs des prestations liées au quotient familial sont très complexes : temps de midi forfaitaire ou occasionnel, avec ou sans repas, accueil du soir ou du matin, etc… Mais à y regarder de plus près M le maire, lui, ne perd pas le nord : cap sur les augmentations tous azimuts.

Les tarifs minimums augmenteront cette année de 1,6% pour une inflation officielle de … 0,1% !

Les tarifs maximums prendront quant à eux une « gifle » de +5,80%, soit +16% en deux ans ! Depuis 2001, année d’arrivée aux affaires de M Lamy, le prix du repas occasionnel aura subi une hausse de 75%. En 2009, le prix du repas pour un enfant des écoles maternelles est fixé à 6€55. A ce prix là, on pourrait au moins espérer que l’alimentation de nos enfants soit « bio », or il n’en n’est rien.

La justification de cette politique ? Toujours la même : il faut « parvenir à une prise en charge d’au moins 50% de la prestation par le tarif maximum », sans que l’on sache très bien ce que cela signifie ni comment cela est calculé.

Cela signifie-t-il que les « riches » doivent financer 50% du coût total de la cantine ou bien le repas coûte-t-il en fait à la collectivité 13€10 (6€55 X 2) ? Lorsque nous avons demandé des éclaircissements à M le maire, nous avons trouvé les explications de son adjoint aux finances plutôt confuses. En résumé, l’équipe de Jacques Allain, élue en 1995, aurait pratiqué des tarifs injustes et maintenant les tarifs sont justes.

C’était un peu court, mais il va falloir s’en contenter… et comme d’habitude payer.

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
Tél : 06 43 03 02 34


* Ce qui est répété deux fois ne séduit plus.


 

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