Suite à la parution de notre billet sur l’absence de ceintures de sécurité dans certains bus scolaires de la ville, le cabinet du maire, puis le maire lui-même nous ont menacés, à 4 reprises, d’un procès en diffamation. La dernière menace, publique, date d’hier soir en clôture du conseil municipal.
Concrètement cela signifie que le maire joue la carte du pénal, ce qui implique l’obligation pour notre groupe de prendre un avocat. Les procès sont longs, coûteux et si nous le gagnons (ce que nous pensons), nous ne serons pas à l’abri d’un appel, également long et coûteux. Le maire nous a déjà récemment prévenu à propos de son refus de nous accorder un droit d’expression sur le site de la mairie : « attaquez-nous au tribunal administratif. Nous ferons appel si jamais nous sommes condamnés » (conseil municipal du 30/03/11).
Pourtant, le maire avait une autre option : le droit de réponse. Il lui était possible de nous interpeller sur notre blog ou directement dans le magazine municipal, comme il l’avait déjà fait contre son opposition de gauche après une tribune qu’il avait jugé inadmissible.
Palaiseau A Venir est traité différemment. Avec notre groupe politique M. Lamy montre les muscles et, de fait, confisque le débat.
Depuis le début de ce mandat, le climat politique est délétère. Ce soir un point de non retour a été franchi. Il faudra bien en tirer toutes les conséquences.
N’ayant pas les moyens financiers de nous opposer à une collectivité locale au budget de 53 millions d’€uros, nous sommes obligés de céder devant la force des baïonnettes.
Nous cédons à la force des baïonnettes !
Suite à la parution de notre billet sur l’absence de ceintures de sécurité dans certains bus scolaires de la ville, le cabinet du maire, puis le maire lui-même nous ont menacés, à 4 reprises, d’un procès en diffamation. La dernière menace, publique, date d’hier soir en clôture du conseil municipal.
Concrètement cela signifie que le maire joue la carte du pénal, ce qui implique l’obligation pour notre groupe de prendre un avocat. Les procès sont longs, coûteux et si nous le gagnons (ce que nous pensons), nous ne serons pas à l’abri d’un appel, également long et coûteux. Le maire nous a déjà récemment prévenu à propos de son refus de nous accorder un droit d’expression sur le site de la mairie : « attaquez-nous au tribunal administratif. Nous ferons appel si jamais nous sommes condamnés » (conseil municipal du 30/03/11).
Pourtant, le maire avait une autre option : le droit de réponse. Il lui était possible de nous interpeller sur notre blog ou directement dans le magazine municipal, comme il l’avait déjà fait contre son opposition de gauche après une tribune qu’il avait jugé inadmissible.
Palaiseau A Venir est traité différemment. Avec notre groupe politique M. Lamy montre les muscles et, de fait, confisque le débat.
Depuis le début de ce mandat, le climat politique est délétère. Ce soir un point de non retour a été franchi. Il faudra bien en tirer toutes les conséquences.
N’ayant pas les moyens financiers de nous opposer à une collectivité locale au budget de 53 millions d’€uros, nous sommes obligés de céder devant la force des baïonnettes.