Le recensement actuel situe la part de logements sociaux à 22,71 %. Ce taux résulte de l’intégration des logements étudiants de l’école Polytechnique alors qu’en 2004 le pourcentage n’était que de 18,9%.
Seuls les chiffres peuvent rétablir la réalité sur ce sujet très controversé.
De 1995 à 2001, il s’est créé :
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60 logements sociaux, avenue de la république
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10 logements sociaux, 127 rue paris avec l’association Solidarités Nouvelles pour le Logement (SNL)
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7 logements très sociaux, 196 rue de Paris par l’OPIEVOY
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4 logements, 166 rue de Paris, ont été transformés en logements d’urgence.
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457 logements sociaux ont été réhabilités (locaux communs, portes palières, fenêtres double-vitrage, électricité des pièces humides) dans le cadre d’un programme de rénovation avec les bailleurs HLM OPIEVOY et Foyer pour tous.
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Ce bilan n’est pas à l’actif du maire sortant mais de la précédente municipalité (droite républicaine et non-inscrits)
Depuis 2001, quelques logements sociaux ont été programmés par la municipalité sortante :
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avec SNL, au 137/139 rue de Paris
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un dernier projet est en cours avenue Jean Jaurès
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mais malheureusement aucun n’est encore terminé
Il est donc exact de constater qu’en 7 ans, le bilan « logement social » du maire sortant est plutôt indigent.
Enfin, comment peut-on faire croire que les règlements d’urbanisme antérieurs au PLU ont empêché la municipalité sortante de créer des logements sociaux alors que la municipalité précédente a pu le faire ?
Il est plus difficile de mener à bien de petites unités de logements sociaux, intégrées au tissu urbain existant, gage de la mixité sociale, que de créer de grandes unités regroupées par exemple sur le plateau, en sacrifiant au passage les terres agricoles.
Jacqueline Veluire et Dominique Poulain
Voilà qui est concret, et plutôt surprenant, si vous dites vrai, parce que ce n’est pas vraiment le message que voulait faire passer notre maire recevant M. Hollande ?!
Dommage qu’il manque les chiffres de la mandature actuelle, mais je compte sur vos lecteurs / commentateurs habituels pour compléter …
Il ne faut pas chercher d’autres chiffres pour la mandature actuelle : factuellement aucun nouveau logement social n’a été achevé en 7 ans et malheureusement les locataires ne sont pas encore dans leurs murs.
Pour être plus précis, 16 logements minimum (en fonction de la nature du projet qui sera retenu) sont prévus au 23/32 avenue Jean Jaurès, parcelle vendue par la ville à Logirep (C. M. du 09/05/2007) ; rue de Paris :15 familles pourront être logées par SNL
Mettre au bilan de la municipalité de droite la réalisation de 60 logements rue de la république est une jolie tentative de hold-up ! Le projet République a été conduit par la municipalité de J. Pacilly (PCF) entre 1989 et 1995, et a dû faire face à de nombreux recours (dont ceux de l’Union pour Palaiseau je crois ?)… Mais en effet ils ont été livrés dans la période 1995-2001, donc sous le mandat de J. Allain (UPP, RPR, UDF)…
Zou, Jacques ALLAIN vous répond :
PROJET REPUBLIQUE : 51 logements – une crèche de 60 lits – une halte garderie.
Voici le rappel des faits :
– permis de construire validé avant notre arrivée en Mairie, les fondations de fond de fouilles étaient réalisées.
– découverte qu’une partie du terrain d’assiette appartenant à la commune n’avait pas été déclassée du domaine public alors que le chantier avait été ouvert !…… 1ère surprise.
– les volumes réservés pour une crèche de 80 lits n’ont pas été validés par les services de l’Etat et ce n’est, en fin de compte, que 60 lits qui ont pu être réalisés…… 2ème surprise.
– nous avons revu entièrement la nature des façades du bâtiment et mis les toitures en harmonie avec le quartier .
– nous avons assumé le financement communal de cet ensemble social sur le budget de la commune alors qu’il relevait de la compétence et du financement de la SAEMP – Société d’Aménagement et d’Economie Mixte de Palaiseau – qui était, Ã ce moment, en état de faillite…… 3ème surprise, et de taille !
En tout état de cause nous sommes fiers d’avoir mené Ã bien ce chantier pour le bénéfice des familles palaisiennes.
Dire que "le projet République a été conduit par la municipalité de Jean PACILLY" c’est quand même un peu exagéré.
Jacques ALLAIN
Bonjour M. Allain,
En effet plutôt que "conduire" j’aurai dû écrier "initié". Dont acte. Le clavier incite à la précipitation, il faut que je fasse attention.
Toutefois, si notre ville avait été dotée d’un observatoire de l’urbanisme, nous pourrions comparer combien d’opérations immobilières de plus ou moins haut standing, conduites par des opérateurs privés, ont été lancées dans cette même période 1995-2001. Ce serait peut être instructif ?
Bonjour M ou Mme « Zou »
Difficile de discuter par clavier interposé avec un anonyme mais, si vous le souhaitez, nous sommes prêts à discuter. Vous pouvez prendre contact avec nous par téléphone ou laisser vos coordonnées pour nous rencontrer. Je préfère ne pas relever votre terme un peu excessif de « hold-up ». Pour en finir avec le passé et de plus amples informations sur la SAEMP cliquez sur le lien http://www.u-p-p.org/saemp1.htm
Vous verrez que l’aspect financier des opérations immobilières publiques ne doit pas être négligé.
Vous évoquez l’observatoire de l’urbanisme mais ses conclusions diffèrent de celles de l’INSEE sur les effets de blocage du PLU sur la période antérieure à 2005. –voir notre billet d’aujourd’hui.
Pour ce qui concerne la concertation, en consultant notre programme, vous verrez que nous souhaitons mettre en place une instance permanente de réflexion et de concertation. Les questions d’urbanisme et de développement de Palaiseau feront partie des priorités de cette instance.
Par ailleurs, vous décriez les opérations d’urbanisme privées mais il ne faut pas les opposer aux réalisations de logements sociaux. Les deux sont nécessaires car les Palaisiens propriétaires dans ces résidences paient la taxe foncière et contribuent aux finances de la commune. Pour que certains reçoivent, et c’est normal cela fait partie de la solidarité, il faut que d’autres paient en nombre suffisant. Il s’agit de conserver le bon équilibre, de ne pas opposer propriétaires et locataires, logements privés et sociaux mais de conserver la mixité sociale qui existe actuellement à Palaiseau.
Notre projet, par exemple, ne consiste pas à concentrer sur le plateau au moins 1500 logements dont un tiers de logements sociaux minimum, mais de se limiter globalement à 500 logements autour du lycée. Nous ferons bien évidemment des logements sociaux mais en sorte d’en conserver la proportion autour de 23% sur l’ensemble de la ville.
Dominique Poulain