Discours de Bernard VIDAL au soir du second Tour

Retrouvez ci-dessous l’intégralité du discours prononcé par Bernard VIDAL au soir du second tour de l’élection municipale, dimanche 16 mars, à la Salle des Fêtes :

 

Après une campagne longue et difficile, les urnes ont rendu leur verdict et comme il se doit nous respectons les choix de  nos concitoyens. 
Palaiseau reste donc pour nous une terre de mission.
 

Je tiens tout d’abord à remercier les 4354 électeurs qui se sont rassemblés sur notre projet.
Je remercie aussi, du fond du cœur, l’ensemble de mes co-listiers de PALAISEAU A VENIR, ainsi que tous les amis qui nous ont aidés, pour l’ensemble du travail accompli avec combativité mais aussi et surtout dans la dignité.
Pour avoir longtemps pratiqué le sport de compétition, j’ai appris à respecter l’adversaire, j’ai appris à gagner, j’ai aussi appris à perdre. Chers amis, qui êtes comme moi dorénavant dans l’opposition, il nous faut donc garder la tête haute même dans la défaite.

En terme d’analyse, il est encore un peu tôt pour tirer toutes les conclusions du scrutin dans l’ensemble des secteurs de notre ville. Pour autant, j’aimerais attirer votre attention sur un secteur emblématique au cœur et en première ligne des enjeux de cette campagne : je veux parler du Haut Pileu, qui n’est pas, selon l’expression utilisée dans cette campagne, « un ghetto de riches ». Et bien, on y constate que près de 50.60 % des votants ont condamné le projet d’urbanisation de leur quartier. La démonstration est donc faite que la pseudo-concertation effectuée dans le cadre du PLU, n’avait aucun fondement populaire.

 

Quant à moi, permettez moi de faire une mise au point personnelle en réponse à des propos désobligeants prononcés à mon égard par un membre éminent de la liste « Palaiseau Passionnément ». A ce candidat de la majorité élu ce soir, je réponds que je suis peut être n’importe qui, mais je demande à la nouvelle majorité de ne jamais oublier que nous représentons 4354 électeurs sur notre ville, qui ont, tout comme nous, droit à votre respect.
 

Pour conclure, j’aimerais terminer sur un message d’espoir et citer un homme qui a profondément marqué ma vie et mon action, le Général de Gaulle, qui a dit :

«  Quant à l’avenir, il est à ceux qui le méritent, même s’il y a des délais, des péripéties et des obstacles. Il est à ceux qui le veulent pourvu que ce ne soit pas pour eux, mais pour une grande et noble cause. Il est à ceux qui savent souffrir pour triompher ».

 

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