Promesse et priorité

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de décembre

En 2001 M.Lamy déclinait son programme : « la priorité des priorités, c’est la construction d’une piscine couverte à Palaiseau… Cet équipement devra se faire durant le prochain mandat ». En mars 2008, la promesse est renouvelée sans sourciller « la piscine intercommunale couverte… sera construite sur le Plateau dans les trois prochaines années ».

Le mois dernier, soit à mi-chemin du terme de sa 2ème promesse, M le maire annonce que le projet est désormais « fortement compromis » du fait du refus du Préfet d’entériner l’entrée des Ulis dans la CAPS (communauté d’agglomération du plateau de Saclay).

Que faut-il comprendre ? Le Préfet, donc l’Etat bloquerait aujourd’hui un projet en gestation depuis 8 ans ? La ficelle est grosse et ne trompe personne. Il serait plus conforme à la réalité de remettre les événements en perspective : en 2001 la piscine était promise et la CAPS n’existait pas encore, difficile donc de rejeter la faute sur l’Etat. N’y a t-il pas là, plutôt, rupture du contrat social qui lie l’élu avec ses électeurs ?

Lorsqu’un candidat à la Mairie annonce « la priorité des priorités » et que 8 ans plus tard, après avoir été réélu, rien n’est fait, il y a de quoi s’interroger. Si la priorité des priorités n’est pas réalisée, qu’en est-il des projets justes « prioritaires » ? Malheureusement la piscine n’est pas un cas isolé. Dans le seul domaine du sport, un autre gymnase avait été promis en 2008, tout comme en 2001 et là encore, rien n’a été fait. Il reste les sports de plein air en attendant le bétonnage de notre ville !

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
06 43 03 02 34

Et de trois !

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de novembre A peine quelques mois après la mise en place du nouveau plan de circulation, 3 expérimentations se terminent en queue de poisson.Le sens unique alternatif (sic) des rues Morère et Carnot (6 jours dans un sens, 1 jour dans l’autre), mal signalé, mal pensé, a…

SFIM, terrain vague

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois d’octobre
En 10 ans le site de la SFIM est passé du statut de friche industrielle à celui de terrain vague.
Aujourd’hui, les palaisiens qui passent à côté prennent la mesure de cet immense espace vide de plus de 2 hectares situé près du centre ville. La mairie a acheté le site en juin 2003.

Six ans après, presque jour pour jour, le 24 juin 2009 lors d’une réunion publique, M Lamy tentait d’expliquer que le projet de construction de logements allait bientôt déboucher sur du concret. En fait de concret, la livraison de la 1ère tranche est prévue pour novembre 2010, soit 7 ans ½ après l’acquisition du site par la puissance publique aux mains de M Lamy.

Et pourtant, M le maire est le premier à dénoncer le manque de logements dont souffre Palaiseau. Etrange conception de l’urgence.

Ce 24 juin M Lamy a dû mener un exercice difficile : répondre aux questions des Palaisiens. A une question sur l’absence des câbles haute tension sur le plan présenté, M Lamy a répondu… que l’enfouissement des câbles coûtait cher. Quelqu’un s’est inquiété de l’absence de com’ de la mairie sur le sujet : M. Lamy a répondu qu’il recevait chaque année 500 demandes de logement. Tout au long de la soirée, les questions se sont poursuivies et les non réponses également usant la patience de l’auditoire.

Quel bilan peut-on tirer de cette soirée ? Deux enseignements : le premier, c’est que de l’intention à l’acte, il faut 2 mandats à l’équipe en place pour sortir un projet ; le second est que si vous ne voulez rien apprendre, venez aux réunions publiques organisées par M. Lamy.


Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
06 43 03 02 34

Bis repetita non placent *

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de septembre
C’est à y perdre son latin ! Les tarifs des prestations liées au quotient familial sont très complexes : temps de midi forfaitaire ou occasionnel, avec ou sans repas, accueil du soir ou du matin, etc… Mais à y regarder de plus près M le maire, lui, ne perd pas le nord : cap sur les augmentations tous azimuts.

Les tarifs minimums augmenteront cette année de 1,6% pour une inflation officielle de … 0,1% !

Les tarifs maximums prendront quant à eux une « gifle » de +5,80%, soit +16% en deux ans ! Depuis 2001, année d’arrivée aux affaires de M Lamy, le prix du repas occasionnel aura subi une hausse de 75%. En 2009, le prix du repas pour un enfant des écoles maternelles est fixé à 6€55. A ce prix là, on pourrait au moins espérer que l’alimentation de nos enfants soit « bio », or il n’en n’est rien.

La justification de cette politique ? Toujours la même : il faut « parvenir à une prise en charge d’au moins 50% de la prestation par le tarif maximum », sans que l’on sache très bien ce que cela signifie ni comment cela est calculé.

Cela signifie-t-il que les « riches » doivent financer 50% du coût total de la cantine ou bien le repas coûte-t-il en fait à la collectivité 13€10 (6€55 X 2) ? Lorsque nous avons demandé des éclaircissements à M le maire, nous avons trouvé les explications de son adjoint aux finances plutôt confuses. En résumé, l’équipe de Jacques Allain, élue en 1995, aurait pratiqué des tarifs injustes et maintenant les tarifs sont justes.

C’était un peu court, mais il va falloir s’en contenter… et comme d’habitude payer.

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
Tél : 06 43 03 02 34


* Ce qui est répété deux fois ne séduit plus.

Echos du dernier Conseil Municipal

Le Conseil Municipal du 25 mars dernier était consacré essentiellement au vote du budget. Notre groupe a voté en faveur de ce budget (voir note explicative), considérant que les efforts en terme de réduction des dépenses et de la dette méritaient d’être soulignés en cette période de crise, même si les dépenses de fonctionnement restent très élevées. Des efforts dignes d’une majorité de droite ! Merci M. Le Maire. Nous vous encourageons à poursuivre dans cette voie et à intégrer les propositions émises par notre groupe lors du Conseil Municipal pour réduire vos dépenses de communication. Et qui sait, vous baisserez peut-être les impôts l’an prochain…

N’oublions pas tout de même que vous avez refusé toutes nos propositions, après les avoir appelées de vos voeux dans votre édito du Palaiseau Mag du mois de mars. Cette demande pourtant bien formulée était-elle de la poudre aux yeux pour tenter de vous tailler une image moins autocratique ? Votre refus catégorique et dogmatique d’entendre nos propositions ramène les Palaisiens à la triste réalité du personnage que vous incarnez.

 

Revenons sur ce Conseil Municipal. Nous vous avons réservé quelques morceaux choisis relevés lors des débats.

 

Ville de Palaiseau cherche dirigeant à son service

Une fois n’est pas coutume, lors du dernier conseil municipal, nous avons voté une motion présentée par la majorité municipale. Il faut dire que cette motion avait été proposée par les élus Verts et qu’elle rejoint notre vision de la vie publique : nous avons demandé la saisine de la commission nationale du débat public sur l’épineux problème du développement du plateau de Saclay. Il s’agit d’obtenir un moratoire sur les projets d’aménagement et l’organisation d’un débat public avec l’ensemble des citoyens et donc des Palaisiens.
 

Vous avez dit plan de circulation ?

Souvenons-nous. Le programme électoral de M Lamy fixait deux priorités : l’achèvement du quartier du lycée et l’élaboration d’un plan de circulation. Réaliser un quartier n’est pas chose aisée, mais élaborer un plan de circulation est à la portée d’une commune à l’horizon d’un an. Promesses de 2008 ? Non, promesses du programme de… 2001 ! En 2003,…