Les gens du voyage dans la tourmente politique

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois d’octobreDepuis le milieu de l’été, la gauche semble découvrir le problème posé par la gestion des gens du voyage, brandit l’étendard des droits de l’homme et crie au scandale dès que le sujet est évoqué.Officiellement 95% des gens du voyage sont de nationalité française. Leur mode de…

Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de septembre

Lors du vote du budget nous avions proposé une baisse du taux de la taxe d’habitation ; logiquement, nous avons également proposé une baisse des dépenses afin d’équilibrer le budget.

A l’occasion du conseil municipal du 30/06/10, nous avons voté une exonération à 100% de la part communale de la taxe foncière (sur 5 ans) pour les logements neufs à très haute performance environnementale et les logements anciens faisant l’objet de travaux lourds d’économies d’énergie.

Cette décision est une bonne chose pour le développement durable et pour les propriétaires palaisiens, mais elle représente un coût pour la ville. Nous nous attendions à ce que le maire avance un chiffre sur la dépense fiscale et propose une diminution des charges pour la compenser. A notre grande surprise, rien n’a été prévu, le maire se contentant d’improviser un « faites moi confiance » peu rassurant. Plus grave, devant notre insistance, il nous a été répondu qu’il n’était pas possible de calculer quoi que ce soit.

Pourtant, nous savons qu’avec le PLU de 2006, ce sont 4000 logements qui vont sortir de terre d’ici 5 ans avec de nouveaux besoins en services publics ; il est également possible d’évaluer le nombre de logements anciens éligibles à cette exonération. Une calculatrice suffit pour faire des projections avec différents scénarios.

Il va être difficile pour le maire de faire reposer les difficultés financières de notre commune sur la majorité élue en 1995 ou sur le gouvernement. Ou alors ce sera encore un tour de passe passe.

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, D. Poulain
06 43 03 02 34

Où est la gauche communiste à Palaiseau ?

Lors du vote du budget (CM du 01/04/10) nous avions proposé une baisse du taux de la taxe d’habitation, ce qui aurait profité à la fois aux propriétaires et locataires palaisiens, y compris aux catégories sociales les plus modestes. Proposition rejetée par la majorité socialo-communistes-verts. Lors du conseil municipal du 30/06/10, le groupe des élues…

La pensée communiste à Palaiseau est-elle morte ?

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag des mois de juillet et août

La question peut paraître incongrue et pourtant à Palaiseau le communisme a une histoire un peu particulière. D’ailleurs, le programme des dernières municipales de l’équipe majoritaire plaçait les communistes au 2ème rang de préséance derrière les socialistes.

Aujourd’hui dans la gestion de la ville plus rien ne rappelle ce que fut l’action communiste. Un seul exemple : depuis 2005 l’équipe majoritaire a cédé à l’unanimité pour 9,3 millions d’€ de biens publics communaux, en clair elle s’est désengagée. L’une des prochaines cessions sera celle du centre de Vaux.

M Robert Vizet, ancien maire communiste de Palaiseau entre 1959 et 1965 puis entre 1971 et 1979, élu pendant 48 ans au conseil municipal est venu interrompre la séance du 10/12/09 en déposant une pétition de 1600 Palaisiens s’opposant à cette vente. M le maire a très mal pris l’incident, rappelant sa conception de la démocratie et promettant un débat avec le public nombreux ce soir-là. Le débat n’eut pas lieu et les élus communistes de la majorité n’ont pas réagi.

En guise d’ancrage à gauche, le maire se contente au fil des conseils municipaux de fustiger l’action du gouvernement. C’est à se demander si cette permanente recherche du bouc émissaire ne cache pas un véritable vide idéologique.

Le problème pour les Palaisiens c’est que communiste ou pas la gestion municipale verse toujours dans les vieux démons de la gauche : la vente des biens municipaux n’a pas financé de nouveaux investissements mais bel et bien des dépenses de fonctionnement.

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L’écologie, les Verts et la politique à Palaiseau

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de juin

La séance du conseil municipal consacrée au budget a été riche en enseignements. Tout d’abord nous avons assisté à un déchirement au sein de la majorité municipale. Les Verts ont reproché au maire de ne pas les avoir associés aux arbitrages budgétaires, de ne pas avoir prévu de dispositif de lutte contre la fracture numérique et ont dénoncé l’absence de volonté municipale sur le « bio », comme nous l’avions fait il y a un an.

Ensuite vint le vote sur la mise en place de tableaux numériques dans les écoles. En cohérence avec notre programme de 2008, nous avons voté pour ; les Verts se sont abstenus, rendant leur position peu claire : ce projet ne faisait certes pas partie des promesses électorales de l’équipe majoritaire, mais pourquoi s’abstenir ?

Enfin, arriva le vote d’une demande de subvention pour le revêtement synthétique d’un terrain de football du stade Georges Collet. Nous avons adopté cette subvention : ce type de revêtement ne nécessite pas d’arrosage et permet de diminuer les coûts d’entretien ; apparemment gênés par ce projet, les Verts ont demandé une suspension de séance pour se concerter. Las ! le maire a écourté la suspension de séance en faisant rapidement adopter la demande de subvention, sans attendre le retour des Verts.

Bilan ? Des Verts non associés à l’élaboration du budget, qui se radicalisent et un groupe socialiste qui se replie sur son noyau dur, créant une situation explosive au sein de la majorité. Au-delà, c’est l’écologie qui fait les frais de ces querelles partisanes.

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, D. Poulain
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Crise de représentativité des élus : notre réponse

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de mai

Neuf mois après les élections européennes, le scrutin régional vient de confirmer le malaise de notre démocratie : 48,79% d’abstentions au plan national (46,81% à Palaiseau). En Ile de France les abstentionnistes sont majoritaires, faisant de notre président de région, l’élu d’un peu plus du 1/4 des électeurs inscrits. C’est le jeu démocratique, mais on peut ne pas s’en satisfaire.

Comment analyser cette crise de représentativité ? Nous y voyons deux raisons majeures : d’une part le manque de lisibilité du rôle des institutions en cause et d’autre part l’absence de projet visible et la trop grande place faite aux querelles partisanes.

Palaiseau n’échappe pas à la règle : le débat confond trop souvent politique nationale et politique locale, au point que les enjeux palaisiens sont souvent perdus de vue. L’équipe majoritaire mène le débat au conseil municipal et dans ses publications sur le même registre qu’à l’Assemblée Nationale. Cela n’est pas notre conception de la vie publique palaisienne.

C’est pourquoi, notre association vient de créer un parti politique local (publication au Journal Officiel du 27/03/10). Son nom, Palaiseau A Venir est celui de notre groupe d’élus au conseil municipal. Son objet est de se préoccuper exclusivement des affaires de la commune. Sa méthode est le rassemblement autour d’un projet.

Depuis deux ans que nous venons à votre rencontre, vos soutiens nous ont encouragés à franchir ce pas et nous vous en remercions. Sachez que nous continuerons à travailler dans cet esprit.

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Le plan piéton, c’était donc ça ?

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois d’avril

Février 2009, lancement du plan piéton.

L’équipe de Palaiseau A Venir était, à l’époque, enthousiaste à la perspective de voir enfin se réaliser quelque chose de concret pour les circulations douces à Palaiseau. Nous étions tellement enthousiastes que nous avons proposé d’installer des garages à vélo près des édifices publics, de créer des itinéraires pédestres entre les grandes résidences et les gares, de réhabiliter les sentes et sentiers, etc.

Où en sommes nous 14 mois plus tard ? Dire que la montagne a accouché d’une souris est un peu excessif et pourtant c’est bien le sentiment que nous éprouvons.


Faisons le compte : le bilan du plan piéton, en couleur, distribué dans le Palaiseau Mag de décembre/janvier 2010 recense… 185 mètres linéaires de création de trottoirs (105 pour la rue Elisée Reclus et 80 pour le chemin de la Motte Samson). Le reste des travaux ne concerne que des réfections, c’est-à-dire des travaux généralement effectués dans le cadre de l’entretien normal d’une ville et des mises aux normes de passages piétons.

Fort heureusement nous pouvons mettre au crédit de la municipalité la création de plateaux ralentisseurs pour les voitures aux abords des passages piétons.
Tout cela pour 1,3 million d’€.

En février 2009 on nous expliquait que le plan piéton « ça n’est pas une démarche simplement idéologique », mais qu’il s’agissait d’améliorer le quotidien des Palaisiens. Il est bien à craindre que si le quotidien n’a été que médiocrement amélioré, l’idéologie elle reste bien vivace dans notre ville.

Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
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La neige à Palaiseau ou la grande pagaille

Retrouvez notre tribune du Palaiseau Mag du mois de février

Se réveiller sous 10 centimètres de neige n’est pas habituel à Palaiseau. Dès la mi-décembre un 1er épisode neigeux avait perturbé les déplacements. Après un redoux, la neige est revenue en force, conformément aux prévisions de Météo France, durant 2 semaines en janvier. Cette période fut difficile, voire dangereuse pour ceux qui devaient se déplacer.

La gestion de cette crise par la majorité municipale pose de nombreuses questions. Avec 2 chasse-neige, 5 camionnettes de salage et une trentaine d’agents à pied d’œuvre, la ville semblait assez bien armée.

Comment expliquer l’état de nos chaussées, quasiment impraticables le matin alors que des communes voisines parviennent à dégager rapidement leurs voiries ? Comment expliquer que le 13 janvier à 7h30, alors que les stocks de sel avaient été reconstitués, les principaux axes de Palaiseau étaient encore tout blancs ? Comment accepter cette sorte de fatalité dans les propos du maire lors de la cérémonie des vœux : « la neige, ça glisse ». Comme si la puissance publique ne pouvait rien faire.

Puisque les moyens sont là, peut-être faut-il aller chercher la réponse du côté de l’organisation et de la prise de décision ? Etait-il judicieux, par exemple, de refuser d’étoffer le stock de sel de la ville en septembre alors que les prix étaient encore raisonnables ? Et puis surtout, comment comprendre l’autosatisfaction du maire sur l’année du piéton alors que les trottoirs sont obstinément restés enneigés, verglacés, glissant, y compris aux abords des bâtiments publics ?


Vos élus : B. Vidal, C. Vittecoq, F. Vigouroux, M. Chéniaux, H. Paillet, M. Michaut
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Les voeux du président de la CAPS : entre sectarisme et incohérence

Les vœux sont traditionnellement l’occasion pour un responsable de collectivité locale, de faire un bilan de l’année écoulée et de se tourner résolument vers l’avenir pour présenter quelque chose qui ressemble à de l’espoir pour le futur.

En cette soirée du 28 décembre, force a été de constater que le Président de la CAPS avait autre chose en tête. Le bilan de l’année écoulé fut très court (manque de temps ou manque de matière ?) pour finalement se fondre dans une espèce de continuité d’action assez peu claire. Pourquoi peu claire ? Parce que le discours fut l’occasion d’un feu nourri contre le gouvernement et son action sur le Plateau de Saclay.

Jusque là le Président de la CAPS avait toujours milité pour un développement du potentiel scientifique du plateau de Saclay, il avait même, en mettant sa casquette de maire, adopté au forceps un plan local d’urbanisme à Palaiseau pour permettre ce développement.

Aujourd’hui le projet démarre et l’Etat s’engage avec un milliards huit cent millions d’euro sur la table. Alors quoi, pourquoi cette posture du président de la CAPS ? Pourquoi vante-t-il le succès du TCSP (transport en commun en site propre) qui relie Massy à l’école Polytechnique alors qu’il a fallu l’intervention opiniâtre d’associations locales pour que des arrêts desservent les quartiers palaisiens traversés ? Pourquoi décrie-t-il l’action de l’Etat alors que le pôle scientifique sort de terre dans une configuration que le Président de la CAPS n’aurait même pas pu imaginer en rêve ? N’est-ce pas encore et toujours parce que le conseil général est dirigé par la gauche et l’Etat par la droite ?

La réussite du pôle scientifique, pôle d’intérêt national, a besoin du concours de l’ensemble des acteurs publiques, Etat, région, département, communauté d’agglomération et communes. Aujourd’hui, de la bouche même du délégué interministériel Pierre Weltz nous savons qu’il n’y a qu’une personne qui n’adhère pas à la démarche : le président de la CAPS, maire de Palaiseau.

A propos de la nouvelle année, nous pouvons faire un vœux : que l’intérêt général prenne le pas sur les intérêts particuliers sur notre territoire.


La grande entourloupe

Jeudi 21 janvier près de 300 personnes ont assisté à la réunion de lancement de la concertation de la ZAC du quartier ouest de Polytechnique. Il s’agissait de recueillir l’avis des riverains sur l’aménagement du pôle scientifique palaisien sur une surface de 42 hectares (www.qox-concertation.fr). Cette réunion était à l’initiative de Pierre Weltz, chef de la mission de préfiguration de l’établissement public Paris-Saclay.

Première surprise : le maire de Palaiseau se trouve assis dans la salle, au premier rang, avec le public et non sur l’estrade. On comprend rapidement qu’il s’agit d’un choix délibéré du maire, ce dernier ayant refusé de s’associer à l’équipe chargée de mener le projet.

Deuxième surprise : les questions de la salle sont rapidement fagocitées par les élus de la majorité palaisienne venus manifestement là pour en découdre.
Quel était l’objet du courroux des élus ?

Deux points d’achoppement. D’une part, le fait que les élus locaux ne co-pilotent pas le projet mais y sont seulement associés. D’autre part, le fait que le projet de l’Etat prévoit d’abord d’urbaniser et ensuite se préoccupera de l’accès routier.

Conviction ou opportunisme ? Sur le premier point, il est troublant de relire cet écrit du maire datant de 1992 alors qu’il était rédacteur dans le magazine PS « Pluriel » à propos, déjà, de l’aménagement du plateau de Saclay : « Le mérite de Michel Rocard est d’avoir osé lancer la réflexion et de se donner les moyens de la voir aboutir. L’Etat est en effet la seule entité capable d’arbitrer entre les intérêts locaux pour tenir compte des intérêts de tous et de corriger les inégalités trop flagrantes ».

M le maire ne change t il pas d’avis en fonction de son interlocuteur et surtout de sa couleur politique ? Lorsque le gouvernement est à gauche, l’Etat est légitime pour piloter un projet sur le plateau de Saclay, lorsqu’il est à droite, il perd cette légitimité. Comprenne qui pourra.

Sur le deuxième point, la pirouette est encore plus maladroite. Pierre Weltz a expliqué lors de cette réunion de concertation que le projet de ZAC s’inscrivait scrupuleusement dans le cadre du PLU de Palaiseau. Les 13.600 personnes supplémentaires destinées à travailler sur cet espace de 42 hectares pourront le faire grâce aux droits à construire voulus par le maire de Palaiseau en juillet 2006. A cette époque, M le maire n’avait pas jugé bon de se préoccuper de l’accès routier, ni de l’hydraulique, ni même des liaisons entre le RER B et le plateau.

Alors pourquoi reprocher à la mission de préfiguration ce que lui-même n’avait pas prévu il y a plus de trois ans ? S’il y a un problème d’incohérence dans l’aménagement de cette zone, c’est avant tout parce que le maire de Palaiseau en est à l’origine. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes…